7 Les risques naturels : incendies, inondations
Inondations [1]
En référence à la carte figurant au § 2 et concernant la montée du niveau de la mer, on trouvera ci-après les cartes concernant les risques de submersion marine et les risques d’inondation contenues dans le dossier départemental des risques majeurs transmis pour information au maire de Leucate en 2020 par la Préfète de l’Aude[2] accompagnée de consignes particulières de sécurité.


en sus des risques d’inondation liés à l’évolution du niveau de la mer, le dossier départemental des risques majeurs transmis pour information au maire de Leucate en 2020 par la Préfète de l’Aude consacre un paragraphe au risque d’inondation par remontée de nappe ainsi qu’un paragraphe consacré au risque de tsunami[3].
Surprenant à 1ère vue, mais le risque de tsunami ne concerne pas que l’Océan Pacifique !
La Méditerranée peut être le théâtre de forts tremblements de terre tsunamigènes, survenant au large des côtes françaises, italiennes et maghrébines.
Le dernier tsunami ayant affecté les côtes française s’est produit en 2003, lors du séisme de Boumerdes affectant Alger et ses alentours.
Il ne fait aucun doute que ce type d’évènement affectant l’arc méditerranéen se répétera[4].
Risques d’incendie
on trouvera ci-dessous pour la commune de Leucate, la carte des risques d’incendie de forêt suivie de la carte concernant les zones concernées par l’obligation de débroussaillement.


Leucate Obligation de débroussaillement[5]
Conclusion : Les énergies renouvelables une opportunité pour les pays méditerranéens :

Le Plan Solaire Méditerranéen (PSM)[6], initiative phare de l’Union pour la Méditerranée a parmi ses 3 objectifs principaux[7] : la construction de capacités additionnelles de production d’électricité renouvelable au Sud et à l’Est de la Méditerranée (dans les domaines du solaire, de l’éolien, de l’hydraulique ou de la biomasse).
Le grand potentiel des pays méditerranéens en énergies solaire (solaire photovoltaïque et solaire à concentration CSP) et éolienne peut apporter solutions interessantes à la maîtrise de la consommation des énergies fossiles induite par le développement des unités de dessalement de l’eau de mer.
Cependant, l’adoption du dessalement,- qui se présente comme une option d’adaptation au changement climatique-, ne doit pas intervenir en substitution d’autres possibilités ‘‘durables’’, telles que l’utilisation rationnelle de l’eau. [8]
Il devrait, par ailleurs, privilégier la production d’eau potable pour la consommation humaine.
La communauté de la Croissance bleue travaille sur le développement des énergies marines renouvelables (EMR, cf en annexe les différents types d’EMR existants) dans la région méditerranéenne dans laquelle existe un grand potentiel pour la production de ces énergies[9]. Essentiellement, l’éolien off shore pour lequel, en France sont étudiés des projets de création de fermes éoliennes.

En 2010, Le Plan Bleu s’interrogeait : quelles énergies en 2025 ? affirmant : un scénario alternatif est possible grâce à des économies d’énergie estimées à 208 Mtep ( 20 à 25 % de la demande) par réduction des pertes de réseaux, isolation des logements, technologies industrielles économes…et au développement des énergies renouvelables dont il estimait qu’elles représenteraient 11 % du bilan énergétique (au lieu de 4 % dans le scénario de base). l’effet attendu étant 858 M tonnes de CO2 évitées.
Mais, les informations concernant la réalisation des projets établis dans les années 2010 ne sont pas facilement accessibles, les mises à jour des sites internet des différentes structures consultés datent parfois de quelques années. Cependant, on peut estimer, notamment à la lecture régulière de la presse spécialisée, qu’il y a, a priori, un certain retard de réalisation concrète par rapport aux prévisions initiales.
Aujourd’hui de façon générale, avec l’évolution des coûts, les énergies renouvelables, au-delà de leur impact positif sur l’effet de serre, présentent un réel intérêt pour la transition énergétique. A titre d’exemple, 1 kWh photovoltaïque coûte 0,10 € alors que le prix moyen d’un kWh électrique vendu par EdF aux particuliers est de l’ordre de 0,15 €[10].
Références
[1] -on trouvera aussi en annexe le § du dossier départemental des risques majeurs transmis pour information au maire de Leucate en 2020 par la Préfète de l’Aude la partie consacrée au retrait du trait de côte.
[2]– Direction Départementale des Territoires et de la Mer de l’Aude.
[3]– raz de marée
[4]– Source : site internet de la DREAL Provence-Alpes-Côte d’Azur.
[5]– concernant le détail des obligations de débroussaillement, cf annexe à ce § 7.
[6]– cf Annexe
[7]– Source : Délégation interministérielle à la Méditerranée, archives du 1er janvier 2013 – 31 décembre 2014
[8]– Source déjà citée : dessalement de l’eau de mer : une réponse aux besoins d’eau douce en Méditerranée ? Les Notes du Plan Bleu, n°16 juillet 2010.
[9]– dans le cadre du ‘‘Blue Growth Interreg MED horizontal project’’ (2019-2022) en continuation du programme ‘‘InnoBlueGrowth Interreg MED horizontal project’’ (2016-2019). La communauté de la croissance bleue, dans le cadre du Plan Bleu bénéficie du soutien du Fonds Européen pour le développement Régional, ainsi que du soutien du programme de l’ONU pour l’environnement.
[10]Source : Créé il y a 40 ans à Perpignan, Tecsol est un bureau d’études indépendant spécialisé dans le numérique et l’énergie solaire.
ANNEXES
Annexe au § 7 Les risques naturels : incendies, inondations
Dossier départemental des risques majeurs transmis pour information au maire de Leucate en 2020 par la Préfète de l’Aude la partie consacrée au retrait du trait de côte en 2100.


DOSSIER DÉPARTEMENTAL DES RISQUES MAJEURS Transmission d’informations au maire – 2020 Leucate
partie : OBLIGATIONS DES COMMUNES
Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM)
Information Périodique Communale
Selon l’article L. 125-2 du code de l’environnement, les maires des communes sur le territoire desquelles a été prescrit ou approuvé un P.P.R. doivent informer la population, au moins une fois tous les deux ans, sur les points suivants : – caractéristiques du ou des risques naturels connus dans la commune ; – mesures de prévention et de sauvegarde possibles ; – dispositions du P.P.R. ; -modalités d’alerte et d’organisation des secours ; – mesures prises par la commune pour gérer le risque (plan de secours communal, prise en compte du risque dans les P.L.U., etc.) ; – garanties prévues par les assurances en matière de catastrophe naturelle. Les moyens de procéder à cette information sont multiples et peuvent prendre la forme notamment de réunions publiques communales. Cette information est délivrée avec l’assistance des services de l’Etat, à partir des éléments portés à la connaissance du maire par le représentant de l’Etat dans le département.
Où débroussailler[1] ?


Annexe au § 8 Conclusion : Les énergies renouvelables une opportunité pour les pays méditerranéens
Le Plan Solaire Méditerranéen (PSM), initiative phare de l’Union pour la Méditerranée a 3 objectifs[2] :

– La construction de capacités additionnelles de production d’électricité renouvelable au Sud et à l’Est de la Méditerranée (dans les domaines du solaire, de l’éolien, de l’hydraulique ou de la biomasse),
– Le développement de lignes d’interconnexion électriques entre les pays. L’interconnexion entre les pays permet la mise en commun des sources d’énergie. Cela engendre une réduction globale des investissements et des coûts d’exploitation.
– Le renforcement de l’efficacité énergétique dans la zone.
Délégation interministérielle à la Méditerranée
Archives du 1er janvier 2013 – 31 décembre 2014
Plan Solaire Méditerranéen
Initiative phare de l’Union pour la Méditerranée, le Plan Solaire Méditerranéen est une formidable illustration de la Méditerranée de projets.
Contexte
La coopération méditerranéenne permet de relever les défis énergétiques d’aujourd’hui et de demain. Avant 2008, le secteur des énergies renouvelables était peu développé en Méditerranée Sud et Est. Le Plan Solaire Méditerranéen (PSM) est une des innovations clés apportées par l’Union pour la Méditerranée (UpM). Le projet de PSM a été approuvé lors du Sommet de Paris pour la Méditerranée, le 13 juillet 2008. Il concerne toutes les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Objectifs
Afin de pourvoir aux besoins des populations et des entreprises, les objectifs sont :
- La construction, d’ici à 2020, de 20 000 mégawatts (MW) de capacités additionnelles de production d’électricité renouvelable au Sud et à l’Est de la Méditerranée (dans les domaines du solaire, de l’éolien, de l’hydraulique ou de la biomasse)
- Le développement de lignes d’interconnexion électriques entre les pays. L’interconnexion entre les pays permet la mise en commun des sources d’énergie. Cela engendre une réduction globale des investissements et des coûts d’exploitation.
- Le renforcement de l’efficacité énergétique dans la zone.
Mise en œuvre
Le PSM est fondé sur les principes de co-développement et s’appuie sur le renforcement de filières industrielles locales.
Le PSM a un coût en investissement situé dans une fourchette de 38 à 46 Mds € d’ici à 2020 (selon le rapport de l’Inspection générale des finances de mai 2009). Cela correspond à plus de 40 000 emplois sur 10 ans, dont plus de 25 000 sur les rives Sud et Est de la Méditerranée.
Le PSM est un premier jalon de la futur Communauté méditerranéenne de l’énergie, sujet abordé pour la première fois à la conférence ministérielle de l’énergie du 11 décembre 2013.
Créations de 4 centrales :
Depuis 2008, trois centrales combinant gaz et usage thermique du soleil (centrale thermosolaire à cycle combiné intégré) ont vu le jour. Ces 3 centrales comptabilisent pour 70 MW d’énergie solaire.
- Au Maroc, la centrale thermosolaire d’Ain Beni Mathar (mai 2010)
- En Egypte, la centrale de Kuraymat (juillet 2011)
- En Algérie, la centrale construite près de Hassi R’Mel (juillet 2011)
La première centrale purement thermosolaire est en cours de construction à Ouarzazate (Maroc). Projet emblématique du PSM, c’est aussi l’un des plus importants au monde. À terme, le complexe d’Ouarzazate devrait atteindre une capacité de 500 MW, soit la production d’électricité nécessaire à la consommation d’une ville de 1,5 million d’habitants. La première tranche en construction a une capacité de 160 MW. La seconde tranche est en cours de définition.
De manière opérationnelle, de 2008 à 2012, dans le domaine de l’éolien, on note la construction de 2 200 MW. Cela correspond à 6 000 emplois sur une période de 4 ans dont la moitié dans le sud et l’est de la Méditerranée.
Développement de l’interconnexion :
Huit projets d’interconnexion reliant les deux rives de la Méditerranée sont identifiés, par exemple : les nouvelles interconnexions entre l’Algérie et l’Italie, entre la Tunisie et la Sicile, entre la Libye, l’Egypte et la Grèce…
Enfin, dans le domaine du développement des filières industrielles, trois consortiums se sont créés :
En 2009, est créé DESERTEC Industrial Initiative (Dii), consortium d’industriels centré sur la production d’électricité solaire et basé à Munich.
- Il se fonde sur une vision globale qui prévoit un approvisionnement énergétique durable d’une grande partie du monde à travers l’exploitation du potentiel énergétique des déserts.
- Dii est un consortium industriel privé qui travaille sur la création de conditions favorables à une mise en œuvre rapide de ce concept en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
- En 2010, est créé le consortium MedGrid, Réseaux électriques en Méditerranée, basé à Paris. Trois études sont en cours de réalisation pour les corridors électriques Ouest, Centre et Est.
- En 2012, est créé MED-TSO, association des gestionnaires des réseaux électriques méditerranéens, basée à Milan.
Date de mise à jour : 11/12/2013

[1]-Source : Dossier départemental des risques majeurs transmis pour information au maire de Leucate en 2020.
[2]– Source : Délégation interministérielle à la Méditerranée, archives du 1er janvier 2013 – 31 décembre 2014
Bonjour
A propos du changement climatique. Tout le monde a remarqué que la pluie est rare sur Leucate.
L’an passé la mairie a planté des arbres sur le parking face au boulodrome. Ce serait intelligent et éviterait une nouvelle dépense si la mairie prenait l’initiative de les arroser… sinon certains seront à changer dans peu de temps. (Bien sur nous savons que l’arrosage est limité mais alors pourquoi planter des arbres?)
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